Construire sa piscine, c’est un peu comme monter un meuble IKEA. Sur le papier, ça a l’air simple. En vrai, ça peut vite virer au drame domestique. Mais pour ceux qui ont l’âme d’un bricoleur et l’envie d’économiser quelques billets, la question mérite d’être posée : est-ce vraiment faisable ? Spoiler : ça dépend.
Table des matières
Choisir la bonne piscine : le premier pas vers la réussite
Toutes les piscines ne se prêtent pas au DIY. Certaines sont aussi complexes à monter qu’une fusée SpaceX, d’autres relèvent plus du jeu de construction. Petit tour d’horizon :
- Piscines en fibre de verre : la solution la plus accessible. Un bassin préfabriqué, une fosse creusée, un peu d’huilé de coude et hop, ça nage.
- Piscines en vinyl : un bon compromis entre prix et technicité. Attention au liner, fragile comme une feuille de papier.
- Piscines hors-sol : c’est le choix des malins. Peu de travaux, montage rapide, parfait pour les adeptes du moindre effort.
- Piscines en béton projeté : à moins d’avoir fait l’ENA du maçonnage, ça sent l’accident industriel. Déconseillé.
Avez-vous le niveau pour construire votre piscine ?
Soyons honnêtes : si vous galérez à monter une étagère droite, ce projet risque de se terminer en étang. Un minimum de compétences est requis :
- Savoir manier des outils sans finir aux urgences.
- Lire des plans techniques sans pleurer.
- Avoir quelques notions en plomberie et électricité (histoire de ne pas transformer votre piscine en jacuzzi électrique).
- Connaitre la réglementation et les démarches administratives (le permis de construire, c’est pas qu’un papier à encadrer).
Les étapes clés du projet
Si vous êtes encore motivé, voici les grandes étapes :
1. La préparation (ou comment éviter de creuser chez le voisin)
- Choisir le bon emplacement.
- Vérifier la nature du sol (parce qu’une piscine qui s’affaisse, ça fait mauvais genre).
- Obtenir les autorisations nécessaires.
2. L’excavation (l’étape qui fait le plus transpirer)
- Louer une pelleteuse ou appeler un pro (parce que creuser à la main, c’est pour les fous).
- Vérifier le nivellement, au millimètre près.
3. L’installation (ou l’art de suivre une notice)
- Positionner le bassin (et ne pas se tromper de côté).
- Raccorder les circuits d’eau et d’électricité.
- Remblayer avec soin (sinon, c’est la catastrophe annoncée).
4. La mise en service (le moment de vérité)
- Remplissage, tests d’étanchéité.
- Ajustement des produits chimiques.
- Premiers ploufs (en espérant que tout tienne).
Les erreurs à éviter absolument
Construire sa piscine, c’est bien. Le faire sans erreurs, c’est mieux. Parmi les pièges classiques :
- Un nivellement approximatif (résultat : une piscine en pente, effet toboggan gratuit).
- Des raccords mal faits (bonjour les fuites et les factures d’eau XXL).
- Oublier la sécurité électrique (personne ne veut se transformer en anguille).
- Ne pas lire les clauses de garantie (parce que “c’est pas couvert”).
Est-ce que ça vaut le coup ?
Construire sa piscine soi-même, c’est économiser 30 à 50 % sur le budget. Mais attention aux faux frais : location d’engins, corrections d’erreurs, matériaux supplémentaires.
Côté immobilier, une piscine bien faite booste la valeur d’une maison. Une piscine bricolée, c’est une négociation à la baisse assurée.
Verdict : on fonce ou pas ?
Si vous êtes un bricoleur averti, patient et bien entouré, construire sa piscine est une belle aventure. Pour les autres, mieux vaut faire appel à un pro et éviter de transformer son jardin en chantier éternel.
Bref, c’est comme cuisiner un bœuf Wellington : en théorie, ça a l’air faisable. En pratique, il vaut mieux s’assurer qu’on a le niveau avant de se lancer.
Alors, prêts à sortir la truelle ?
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