Choisir une piscine, c’est un peu comme choisir un camp en pleine guerre froide aquatique : Team Fond Plat ou Team Fond Incliné. Chacun a ses arguments, ses avantages et ses inconvénients. Que vous soyez du genre à faire des longueurs disciplinées ou à jouer à “qui tient le plus longtemps sous l’eau”, il y a une option pour vous. Mais avant de plonger dans l’eau, autant savoir à quoi s’attendre. Alors, piscine fond plat ou incliné, qui rafle la mise ?

Piscine fond plat : la sécurité avant tout

Un fond plat, c’est la Suisse de la piscine : stable, neutre, pas de mauvaise surprise. Avec une profondeur uniforme (généralement entre 1,20 m et 1,50 m), tout le monde a pied (ou presque).

Les plus :

• Sécurité : Moins de risques de chutes soudaines dans une fosse abyssale. Idéal pour les enfants, les personnes âgées ou ceux qui nagent comme une pierre.
• Entretien facile : Pas de recoins compliqués à aspirer. Un robot nettoyeur fait le job sans broncher.
• Parfait pour les jeux : Volley, basket aquatique ou même la planche à repasser synchronisée, tout est plus simple sur un sol plat.
• Coût plus bas : Un terrassement plus simple, moins de complexité dans la conception, donc une facture qui pique un peu moins.

Les moins :

• Plongeons interdits : Si votre rêve est de faire des figures acrobatiques depuis le bord, oubliez. Même un saut de canard pourrait mal finir.
• Natation limitée : Pas assez de profondeur pour un vrai crawl puissant. Si vous voulez des longueurs efficaces, il va falloir nager à plat ventre et à plat tout court.
• Moins d’effet visuel : L’eau a un rendu plus uniforme, moins de contrastes ou d’effets de profondeur qui peuvent donner un côté plus “design” à votre bassin.

Piscine fond incliné : de la profondeur et de la polyvalence

Si le fond plat est un lac paisible, le fond incliné est une plage qui joue au yoyo avec la gravité. Une pente douce qui peut aller de 0,90 m à plus de 2 m pour les modèles les plus profonds.

Les plus :

• Un espace polyvalent : Zone peu profonde pour barboter, zone plus profonde pour les plongeons, c’est un peu le buffet à volonté de la piscine.
• Idéal pour les nageurs : Si vous aimez les longueurs dynamiques avec de la profondeur pour pousser fort, c’est ce qu’il vous faut.
• Effet esthétique garanti : Une eau plus dynamique avec des variations de teintes et un effet “lagon” qui en jette.
• Possibilité de plongeons : Si la pente descend à plus de 2 m, les bombes et sauts de l’ange sont au programme.

Les moins :

• Moins safe : Une glissade sur la pente et vous vous retrouvez en pleine fosse des Mariannes. Les enfants et les nageurs peu aguerris doivent être surveillés.
• Nettoyage plus complexe : Les pentes et changements de niveau compliquent la tâche des robots nettoyeurs.
• Coût supérieur : Le terrassement est plus complexe, la construction aussi, et tout cela se retrouve sur la facture.

Alors, piscine fond plat ou incliné ?

Tout dépend de votre équipe.

Personnellement, Team transat.

• Team famille et sécurité : Optez pour le fond plat. Moins de risques, plus de stabilité, et tout le monde profite.
• Team nageurs et plongeurs : Le fond incliné est votre ami. Plus de profondeur, plus de liberté.
• Team design et effet wahou : Le fond incliné crée un effet visuel plus marqué.

Dans tous les cas, le plus important, c’est de bien choisir en fonction de vos besoins. Parce que si regretter un maillot de bain mal taillé, ça passe, regretter sa piscine, c’est une autre histoire !

La construction de piscines est-elle responsable de problèmes liés à la sécheresse ?

La fabrication de bâches de piscine à l’ère industrielle

Retrouvez tous nos conseils sur notre chaine Youtube !

Les carreaux de piscine bleus : un choix esthétique ou une question de science ?

Vous avez déjà vu une piscine avec un carrelage rouge ? Non ? Normal. Les carreaux piscine bleus sont partout. Mais pourquoi ? C’est une simple question de goût ou il y a un vrai raisonnement derrière ? Spoiler : c’est un peu des deux.

L’effet visuel : le bleu, une couleur qui fait du bien

Le bleu, c’est la mer, le ciel, les vacances. Rien que de le voir, on se sent déjà mieux. Les piscines bleues rappellent les lagons tropicaux et créent une ambiance zen. Vous plongez, vous flottez, et vous oubliez les impôts (enfin, presque).

Autre avantage : la sensation de fraîcheur. Dans les régions chaudes, avoir une piscine qui semble glaciale juste en la regardant, c’est un luxe. Un carrelage orange, par contre, donnerait plus l’impression de plonger dans un bain de sauce tomate.

Une question de physique : pourquoi l’eau paraît bleue ?

L’eau n’est pas bleue à la base, mais elle absorbe mieux la lumière rouge que la bleue. Résultat, notre œil perçoit une teinte bleutée. Si vous ajoutez des carreaux piscine bleus, l’effet est renforcé. Avec du blanc, l’eau prend une teinte cristalline. Avec du noir, elle vire au lagon profond (et peut donner des airs de piscine à requins).

Sécurité et entretien : le bleu, un choix malin

Le bleu n’est pas juste beau, il est pratique. Il permet de bien voir le fond de la piscine et donc d’assurer la sécurité des baigneurs. Les maîtres-nageurs approuvent.

Côté entretien, les carreaux piscine bleus sont un bon compromis. Trop clairs, ils font ressortir la moindre saleté. Trop sombres, ils marquent les dépôts calcaires. Le bleu, lui, cache juste ce qu’il faut sans virer au nid à crasses.

Les alternatives : et si on changeait un peu ?

Si le bleu domine, d’autres options existent. Le blanc donne une eau turquoise de carte postale, mais bonjour le nettoyage. Le gris et le beige offrent un rendu naturel, parfait pour une piscine effet “plage privée”. Quant au noir, il donne un effet miroir très chic, mais attention à l’eau qui chauffe plus vite.

Pourquoi les piscines au fond noir sont-elles si rares ? Quels sont leurs avantages et inconvénients ?

Bref, si les carreaux piscine bleus sont rois, ce n’est pas juste pour faire joli. C’est aussi une question de physique, de confort et de sécurité. Mais si vous voulez briser les codes, libre à vous d’oser une piscine verte, violette ou à pois. Après tout, c’est vous qui nagez dedans.

A lire aussi :

Doit-on vraiment vider sa piscine hors saison, et si oui, dans quelles circonstances ?

Avantages et inconvénients d’une piscine à fond plat ou fond incliné

Retrouvez tous nos conseils sur YouTube !

Construire sa piscine, c’est un peu comme monter un meuble IKEA. Sur le papier, ça a l’air simple. En vrai, ça peut vite virer au drame domestique. Mais pour ceux qui ont l’âme d’un bricoleur et l’envie d’économiser quelques billets, la question mérite d’être posée : est-ce vraiment faisable ? Spoiler : ça dépend.

Choisir la bonne piscine : le premier pas vers la réussite

Toutes les piscines ne se prêtent pas au DIY. Certaines sont aussi complexes à monter qu’une fusée SpaceX, d’autres relèvent plus du jeu de construction. Petit tour d’horizon :

• Piscines en fibre de verre : la solution la plus accessible. Un bassin préfabriqué, une fosse creusée, un peu d’huilé de coude et hop, ça nage.
• Piscines en vinyl : un bon compromis entre prix et technicité. Attention au liner, fragile comme une feuille de papier.
• Piscines hors-sol : c’est le choix des malins. Peu de travaux, montage rapide, parfait pour les adeptes du moindre effort.
• Piscines en béton projeté : à moins d’avoir fait l’ENA du maçonnage, ça sent l’accident industriel. Déconseillé.

Avez-vous le niveau pour construire votre piscine ?

Soyons honnêtes : si vous galérez à monter une étagère droite, ce projet risque de se terminer en étang. Un minimum de compétences est requis :

• Savoir manier des outils sans finir aux urgences.
• Lire des plans techniques sans pleurer.
• Avoir quelques notions en plomberie et électricité (histoire de ne pas transformer votre piscine en jacuzzi électrique).
• Connaitre la réglementation et les démarches administratives (le permis de construire, c’est pas qu’un papier à encadrer).

Les étapes clés du projet

Si vous êtes encore motivé, voici les grandes étapes :

1. La préparation (ou comment éviter de creuser chez le voisin)

• Choisir le bon emplacement.
• Vérifier la nature du sol (parce qu’une piscine qui s’affaisse, ça fait mauvais genre).
• Obtenir les autorisations nécessaires.

2. L’excavation (l’étape qui fait le plus transpirer)

• Louer une pelleteuse ou appeler un pro (parce que creuser à la main, c’est pour les fous).

• Vérifier le nivellement, au millimètre près.

3. L’installation (ou l’art de suivre une notice)

• Positionner le bassin (et ne pas se tromper de côté).
• Raccorder les circuits d’eau et d’électricité.
• Remblayer avec soin (sinon, c’est la catastrophe annoncée).

4. La mise en service (le moment de vérité)

• Remplissage, tests d’étanchéité.
• Ajustement des produits chimiques.
• Premiers ploufs (en espérant que tout tienne).

Les erreurs à éviter absolument

Construire sa piscine, c’est bien. Le faire sans erreurs, c’est mieux. Parmi les pièges classiques :

• Un nivellement approximatif (résultat : une piscine en pente, effet toboggan gratuit).
• Des raccords mal faits (bonjour les fuites et les factures d’eau XXL).
• Oublier la sécurité électrique (personne ne veut se transformer en anguille).
• Ne pas lire les clauses de garantie (parce que “c’est pas couvert”).

Est-ce que ça vaut le coup ?

Construire sa piscine soi-même, c’est économiser 30 à 50 % sur le budget. Mais attention aux faux frais : location d’engins, corrections d’erreurs, matériaux supplémentaires.

Côté immobilier, une piscine bien faite booste la valeur d’une maison. Une piscine bricolée, c’est une négociation à la baisse assurée.

Verdict : on fonce ou pas ?

Si vous êtes un bricoleur averti, patient et bien entouré, construire sa piscine est une belle aventure. Pour les autres, mieux vaut faire appel à un pro et éviter de transformer son jardin en chantier éternel.

Bref, c’est comme cuisiner un bœuf Wellington : en théorie, ça a l’air faisable. En pratique, il vaut mieux s’assurer qu’on a le niveau avant de se lancer.

Alors, prêts à sortir la truelle ?

Retrouvez-nous sur YouTube :

Pourquoi les carreaux de piscine sont-ils souvent bleus ? Est-ce purement esthétique ou technique ?

Quel type de piscine choisir : hors-sol, enterrée, semi-enterrée