Posséder une piscine, c’est un plaisir assumé. Mais peut-on encore creuser un bassin chez soi sans creuser aussi son empreinte carbone ? Autrement dit : une piscine écologique, est-ce possible, ou juste un vernis marketing sur un loisir énergivore ?
Bonne nouvelle : des alternatives existent. Et mieux encore, elles s’adaptent à votre piscine actuelle. Il suffit parfois de changer d’angle — et d’équipement.
Table des matières
Pourquoi une piscine n’est (souvent) pas écologique
Avant d’imaginer une piscine plus verte, posons les faits : un bassin traditionnel consomme beaucoup. Trop.
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L’eau : entre l’évaporation, le lavage du filtre, les éclaboussures… c’est plusieurs milliers de litres chaque saison.
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L’énergie : pompe, chauffage, éclairage, tout tourne, parfois à vide.
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La chimie : désinfection au chlore, régulation du pH, lutte contre les algues… un vrai cocktail.
Ajoutez à cela des matériaux rarement recyclés et une utilisation souvent concentrée sur quelques mois. L’addition écologique est salée.
Ce qui fait d’une piscine une vraie piscine écologique
Bonne nouvelle : tout n’est pas à jeter. Il ne s’agit pas d’abandonner la baignade, mais de la repenser.
🌿 Filtration naturelle ou optimisée
Le nec plus ultra ? La piscine naturelle, avec lagunage et bassin végétalisé. Mais sans tout reconstruire, on peut déjà choisir une pompe basse conso, réduire les heures de filtration et miser sur des produits d’entretien biodégradables.
☀️ Chauffage intelligent
Pompe à chaleur, oui, mais pilotée. Et si possible, assistée par des solutions passives : abris, couvertures solaires, ou simplement… le soleil.
♻️ Équipements durables et responsables
Et c’est là qu’intervient la bâche de piscine, souvent négligée voire diabolisée… à tort.
🛡️ La bâche durable : l’arme discrète de la piscine écologique
Parfois, le plus simple est aussi le plus malin. Une bâche de qualité, c’est une réduction directe des pertes de chaleur, de l’évaporation, de la chimie, et du temps de filtration. Voici trois modèles à considérer pour verdir son bassin sans tout changer :
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🍃 Preserve 400 microns OXO : une bâche à bulles écodurable, conçue pour durer. Anti-UV, recyclable, avec une excellente inertie thermique. On oublie la bâche jetable à 30 €.
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☀️ Geobubble 500 microns solaire : capte et retient la chaleur. Elle travaille main dans la main avec votre PAC — ou la remplace sur les journées ensoleillées.
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⚫ EnergyGuard opaque 500 microns : limite la photosynthèse, donc les algues. Moins de produits, moins de filtration. Plus propre, plus simple.
Ces bâches ne sont pas des gadgets. Ce sont des solutions concrètes, mesurables, visibles — et rentables.
Des alternatives à creuser (ou pas)
Pas envie de piscine privée ? Il existe d’autres voies :
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La baignade naturelle partagée, dans un quartier ou une copropriété.
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Les bassins biologiques publics, qui allient plaisir et esthétique.
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Des équipements légers : douche solaire, brumisateur, voire petit spa extérieur.
Et si vous voulez une piscine chez vous, choisissez une taille juste, adaptée à vos usages. Mieux vaut un petit bassin bien pensé qu’un rectangle XXL qui tourne à vide.
La citerne souple : Le petit (grand) plus !
💧 Remplir sa piscine… avec les nuages ? C’est possible — et malin. Installer une citerne souple de récupération d’eau de pluie, c’est transformer chaque averse en réserve utile. L’eau stockée peut ensuite alimenter partiellement votre bassin, en complément de l’eau de ville. Résultat : moins de prélèvements, plus d’autonomie, et un geste simple pour faire de votre piscine un espace plus respectueux des ressources. Surtout en période de restrictions : là où certains doivent vider, vous optimisez. La météo devient votre alliée.
Conclusion : la piscine écologique, c’est une vision
Ce n’est pas une case à cocher, c’est un ensemble de choix : matériaux, entretien, équipements. Chaque geste compte. Une bâche durable, une filtration raisonnée, un chauffage optimisé… Voilà ce qui transforme un simple bassin en vraie piscine écologique.
Le luxe n’est plus dans la démesure. Il est dans l’intention. Et dans la capacité à savourer l’eau — sans en abuser.